La fin du Webmarketing annoncée ou la naissance du Growth Marketing

Il n’y a pas de meilleure référence que le Web quand on parle d’évolution. Il s’autorévolutionne tous les 3 à 5 ans et on a bien l’impression que ça s’accélère. Et c’est au tour du Webmarketing de passer doucement la main…

Pas de panique, vous avez le temps de vous former. De toute façon, c’est ce que nous faisons constamment pour rester au top de notre spécialité. Le Webmarketing évolue vers le Growth Marketing, ce dernier étant maintenant la forme de marketing la plus en vogue aux USA. Celle-ci arrive dans le monde francophone pour le plus grand bonheur des startups qui en sont les premières concernées. Mais quelle est la différence entre Webmarketing et Growth Marketing et pourquoi nous devons évoluer vers le Growth ?

L’objectif premier

Le but premier du Webmarketing reste l’acquisition de trafic. Cela représente 90% du travail, les 10 derniers % se partageant entre des techniques assez basiques pour la conversion utilisateur, la rétention et la viralité. Quand on engage un responsable Webmarketing, que désire-t-on avant tout ? Générer un maximum de trafic en utilisant toute la panoplie du Webmarketeur pour obtenir de la visibilité et essayer de convertir le visiteur en client. Rien de mauvais à ça, mais l’évolution de ces dernières années consiste à se tourner vers le Growth Marketing, dont l’objectif premier est l’augmentation du revenu final et la croissance de l’entreprise.

Selon la phase dans laquelle se trouve l’entreprise (en recherche de traction, en croissance, en phase de scale…), le Growth Marketeur va s’attacher à se focaliser sur l’un des paramètres suivants : Acquisition, Conversion, Rétention, Viralité. À la différence du Webmarketeur, le Growth Marketeur peut travailler 80% de son temps sur la rétention, puis 15% sur la conversion et la viralité et enfin 5 % sur l’acquisition de trafic, tout dépend de la phase dans laquelle l’entreprise se trouve.

La croissance devient la règle et on comprend que l’acquisition ne soit pas le seul levier sur lequel agir et que c’est même parfois le dernier à devoir être optimisé !

La course aux données et à leurs analyses

Le Webmarketeur travaille avec Google Analytics, mais se permet aussi d’effectuer des actions marketing sans qu’elles soient réellement traçables ni mesurables. Qui n’a jamais lancé une campagne sur les réseaux sociaux sans pouvoir en mesurer l’impact et le résultat ?

Le Growth Marketeur s’attache à mettre en place des actions marketing traçables et mesurables l’immense majorité du temps. Pour lui, définir un objectif, poser ses outils analytiques et apprendre de l’analyse des tests effectués demeurent simplement primordiaux. Le travail avec les datas et leurs analyses fait partie du job quotidien de celui-ci et il s’en sert pour prendre la majorité des décisions qui toucheront la croissance de l’entreprise.

Certains des meilleurs Webmarketeurs s’appuient sur quelques données analytiques, mais combien travaillent une landing page sans avoir même réfléchi aux objectifs numériques à atteindre et à la façon d’obtenir des retours statistiques ? Le métier évolue, c’est pourquoi il faut se former au Growth Marketing le plus tôt possible.

Bientôt chez les grands

Le Growth Marketing perce avant tout chez les startups qui sont le symbole de la croissance, car elles sont plus flexibles et avant-gardistes sur les méthodologies à utiliser concernant leur développement. Les entreprises de taille plus importante qu’on définira comme « classiques » seront touchées par le Growth Marketing comme c’est le cas pour les géants du Web. L’ensemble des entreprises dont vous utilisez le service tous les jours dispose d’une team de Growth, voire d’une division entière. Ces entreprises sont nées avec le mouvement, cela est donc plus facile pour elles. Néanmoins, on verra petit à petit des entreprises classiques plus importantes s’intéresser au Growth Marketing et à ce que ça peut leur apporter.

Pour ce genre de tendance, soit on s’y adapte, soit on finit à la traine. Vous devez donc vous former pour faire partie de cette nouvelle vague et ne pas rater le train.

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