Nous en parlons souvent, le e-commerce et le m-commerce, sont toujours en hausse au 1er trimestre 2018 (+13% en France) et environ 22,3 Milliards d’euros générés en 3 mois, d’après les chiffres publiés par le Fevad !
Ces chiffres parlent d’eux-mêmes et montrent que les Français sont de plus en plus adeptes du commerce en ligne, surtout en ce qui concerne l’alimentaire !
La croissance du e-commerce en France se poursuit
Lors du 1er trimestre, 344 millions de transactions ont été effectuées, soit une augmentation de 18,5% en un an !
Ces chiffres sont un peu contradictoires, car on sait que le panier moyen est en baisse de 4,5% sur un an et arrive à 65€ contrairement aux 68€ au 1er trimestre 2017. Un acheteur en ligne dépense en moyenne 700€ sur le trimestre, c’est 100€ de moins qu’il y a 2ans.
Il faut également prendre en compte le fait que le nombre de sites ne cessent d’augmenter, avec +12% en un an (19 000 sites supplémentaires), mais aussi que les achats sur mobile (tablettes et smartphones) sont en progression de 25% sur le 1er trimestre !
Marc Lolivier, Délégué Général de la Fevad, souligne que
» Plus de 9 Français sur 10 âgés de moins de 50 ans sont des cyberacheteurs. Et au-delà du nombre de cyberacheteurs, c’est surtout la fréquence d’achat qui progresse et qui permet à l’e-commerce de maintenir un rythme de croissance soutenu. «
Une personne sur deux à déjà acheté de l’alimentaire en ligne
Environ 47% des utilisateurs ont déjà acheté un produit dans le domaine de l’alimentaire sur internet.
Généralement, les cyberacheteurs sont plus nombreux du côté des hommes, cependant, cette tendance s’inverse concernant l’alimentaire, car se sont les femmes qui achètent le plus (48% contre 46%)
Ce sont généralement les CSP+ et les 35-49 ans qui ont le plus souvent recours à cette pratique (60% d’entre eux)
Cependant, on ne peut pas oublier la part de personnes qui ne sont pas conquises par cette pratique. Parmi les « peurs » les plus courantes, on retrouve incapacité à contrôler la qualité du produit via la vue ou le toucher pour 77% d’entre eux, ou impossibilité de vérifier la fraîcheur des produits alimentaires (24%). On retrouve aussi des craintes en lien avec le process d’achat (21%) ou les prix pratiqués (17%).
Le prix de livraison peut être un facteur important, c’est pour ma part ce qui m’a le plus rebuté, mais finalement, le gain de temps à remporter la partie.
Les cyberacheteurs alimentaires font leurs courses une fois par mois (54%), et 28% d’entre eux les font deux fois par mois !