Bonjour à tous,

J’espère que vous avez tous passés de bonnes vacances et que vous revenez au bureau en forme, heureux de retrouver vos collègues et surtout pleins de motivation pour attaquer la pile de dossiers qui s’est accumulée sur votre bureau !
Pour commencer cette semaine, nous allons attaquer avec un sujet assez léger, pas de données compliquées, pas de questions pièges, seulement une analyse de ce qui nous entoure dans notre société !
Vous savez que j’aime bien parler des réseaux sociaux, des influenceurs, de comment agrandir sa communauté, mais voilà qu’après quelques jours en étant déconnecté, je reviens et je trouve une étude qui parle des internautes et de leurs ressenti face aux publications sponsorisées des influenceurs. Et ils n’ont pas l’air d’être très emballés !

Les influenceurs d’aujourd’hui … et de demain

Nous avions déjà déterminé ce qui définissait un influenceur dans cet article, celui-ci, ou encore celui-là.

C’est d’après une étude menée par la plateforme Bazaarvoice et par Morar Research que nous avons pu constater cette nouvelle tendance. Les internautes sont agacés de voir constamment des publications similaires de la part des influenceurs sur Instagram !
Cette étude qui a été effectué en France, au Royaume-Uni et en Allemagne sur plus de 4000 utilisateurs.
Il est vrai qu’aujourd’hui, le terme influenceur s’est développé, il a évolué et ne se base pas uniquement sur les personnes qui ont plus de 100k followers. Nous pouvons voir beaucoup plus de micro-influenceurs qui font des posts sponsorisés, et la mention informative de ce genre de post est indispensable !

L’Advertising Standards Authority (ASA) a ainsi lancé un examen approfondi pour déterminer si les indicateurs comme #spon, #ad et #sp qui sont couramment utilisés sont suffisamment clairs. Guy Parker, directeur général de l’ASA, a par ailleurs affirmé que personne ne devrait « jouer au détective pour savoir si les posts sont sponsorisés ».

47% des interrogés sont agacés des publications répétitives

Ce que l’on voit apparaître en gros après cette étude, c’est le fait que près d’une personne sur deux se dit agacée, fatiguée par la similitude des publications qu’elles retrouvent sur leur réseau social favoris.
Pour 23% d’entre eux, cette ressemblance s’explique par le fait que les annonceurs mettent une pression particulière aux influenceurs pour effectuer leurs posts.
Je me souviens avoir vu des publications avec des angles de vue similaire, pour mettre en avant les montres d’une certaine marque !

Les personnes interrogées ont également parlé d’autre motifs ;

  • Les publications ne sont pas représentatives de la vraie vie (54%). Oui, à force de vouloir toujours en faire plus, on se rend bien compte que beaucoup de posts sont « orchestrés » de façon à faire croire que c’est une photo prise sur le fait, mais pas du tout. Les gens ne sont pas dupes.
  • Les publications sont trop matérialistes (55%). Vous ne trouvez pas qu’on en fait peut-être un peu trop juste pour une montre ou un bracelet ?
  • Les publications tirent parti des audiences facilement impressionnables (62%).

 

La confiance dans le marketing d’influence a besoin d’être rétablie

Keith Weed, chief marketing officer chez Unilever a récemment recommandé à l’industrie de prendre des mesures urgentes pour rétablir la confiance dans le marketing d’influence.
Cette prise de position a notamment ciblé des pratiques désastreuses comme l’achat de followers et la fraude publicitaire faite par les influenceurs. Des marques comme L’Oréal et Samsung ont déjà travaillé à résoudre ce genre de problèmes, dans un contexte où 65% des marques multinationales envisagent d’augmenter leurs investissements sur les campagnes d’influence au cours des 12 prochains mois. Instagram étant la cible principale (selon une récente étude de la WFA, fédération mondiale des annonceurs).
Les marques devront donc bien réfléchir avant de faire de l’investissement car les chiffres de la société de mesure et de reporting CampaignDeus ont en effet montré que près de 12% des influenceurs Instagram ont acheté des bots pour gonfler leurs abonnés au cours des six premiers mois de l’année.

 

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