D’ici 2070, le nombre de morts serait plus important que le nombre de personnes vivantes ! C’est en tous cas la conclusion d’une étude menée par l’Oxford Internet Institute.
Cette problématique est présente depuis quelques années déjà, mais elle prend de plus en plus d’ampleur au fil des années.
Qu’en est-il du profil de personnes décédées ? Il existe déjà certaines solutions, comme désigner une personne de confiance pour gérer son compte, ou encore la création d’une section « Hommage ». Cependant, le pourcentage de comptes utilisant ces solutions reste très faible, ce qui nous amène à nous demander comment Facebook va gérer ce « problème », qui va obligatoirement prendre de l’ampleur.
D’après l’étude menée par Oxford Internet Institute, 1,4 milliards de personnes possédant actuellement un compte vont mourir avant 2100. Ce qui veut dire que si le réseau social cesse d’attirer de nouveaux utilisateurs, il se peut qu’il y ait plus de personnes décédées, en 2070, que de personnes vivantes. Si la croissance se maintient, on parle de 4,9 milliards d’utilisateurs ! Dans ce deuxième cas, la tendance s’inverserait, c’est-à-dire qu’il n’y aurait pas plus de personnes décédées, en revanche, les origines géographiques seraient différentes.
Ce qui pose réellement problème, au-delà du cycle de la vie, et d’un réseau social un peu morbide, c’est la question sur le droit des données de ces personnes disparues. Comme le dit Carl Öhmann, un des auteurs de l’étude, cela « pose des questions nouvelles et difficiles sur le droit sur les données de ces personnes, comment elles doivent être managées dans le meilleur intérêt des familles et des amis des défunts, mais aussi sur leur utilisation par de futurs historiens qui chercheraient à comprendre notre passé. »
C’est un problème de société qui verrait le jour, l’héritage numérique.
Que souhaitons-nous léguer à nos générations futures, comment savoir ce qui nous appartient ou non, comment vont être exploitées ces données, …