XXL factory, agence de réalisation de site internet à Lyon vous invite à construire une relation dynamique avec vos lecteurs, les faire revenir sur votre site ? Vous avez à cœur de fidéliser vos clients, et vendre plus facilement ? Alors, vous envoyez déjà une newsletter, ou vous avez compris qu’en mettre une en place est devenu une priorité, n’est-ce pas ? Laissez tomber !
Laissons tomber la newsletter : optons pour une nouvelle approche !
Nous allons laisser tomber la newsletter pour une bonne raison : aujourd’hui, il n’y a plus de B2B et de B2C. La distinction entre les 2 n’a plus lieu d’être : elle est devenue totalement obsolète du point de vue du client / prospect. Aujourd’hui, il n’y a plus que du P2P, du commerce de Personne à Personne.
Aujourd’hui, la distinction entre le B2B et le B2C n’a plus lieu d’être. Il n’y a plus que du P2P, du commerce de Personne à Personne.
Alors, comme l’écrivait Alex Bortolotti : optons pour une nouvelle approche ! Je dirais même plus : mettez le mot « newsletter » sur la liste des mots à bannir de votre site / blog / boutique. Ne « pensez » même pas « envoyer une newsletter », pensez mail. Parce qu’honnêtement, vous avez envie de recevoir des newsletters, vous ? Moi non plus.
Sérieusement, on entend ce mot-là, on pense « spam » en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. « Newsletter » est synonyme de promotions quotidiennes façon La Redoute, mails non sollicités, mails qui reviennent même quand on a cliqué pour se désinscrire ou pire – lien de désinscription introuvable !
Bref, je n’ai pas envie de recevoir de newsletters, et vous non plus. Logiquement, l’entrepreneur qui essaie d’envoyer une newsletter va traîner des pieds, manquer d’inspiration ou s’y prendre très mal, vu que ni lui ni personne n’a envie de créer des expériences désagréables pour ses clients.
En conséquence ? Beaucoup d’efforts pour peu de résultats. Car quand on veut éviter de déranger, on envoie un contenu ennuyeux. Quand on veut éviter d’envoyer trop de mails, on n’en envoie pas suffisamment pour développer une relation. Et quand on craint de provoquer des désinscriptions, on n’écrit pas aux personnes qui attendent nos mails !
Les marchés sont des conversations, les marchés sont des relations.
– The Cluetrain Manifesto
Les marchés sont des conversations, les marchés sont des relations. Cette phrase brillante du Cluetrain Manifesto nous rappelle que la transaction financière n’est que le 3ème pilier d’une relation commerciale efficace – après la conversation, et la relation qu’elle crée entre deux personnes.
Et si la « transformation digitale » a bien eu une conséquence, c’est celle de redonner au commerce ses lettres de noblesse : la vente redevient un échange de valeurs entre 2 individus.
Au fait, les réseaux sociaux, ça ne suffit pas ?
Les réseaux sociaux, c’est formidable pour la conversation, MAIS c’est la visibilité qui est extrêmement faible par rapport à celle d’un mail, et les échanges sont publics. Alors, dès qu’on franchit la porte d’une boîte de réception virtuelle, la conversation prend un autre tournant. On est chacun d’un côté de l’écran, personne d’autre n’écoute, et surtout personne d’autre ne lit. Tout a plus d’impact quand on peut contacter ses clients directement, et en privé.
Ce qui est génial, c’est que ce que j’écris à un client va être reçu à l’identique par ceux qui sont sur la même liste. Mais chacun lit en solo – les ressentis et les réponses vont donc être individuels, personnels, intimes. Le résultat, c’est qu’on répondra à vos mails avec plus de facilité, de sincérité, d’attente que si on réagit sur Facebook / Twitter / Pinterest – ou pire, à un sondage.
Pourquoi ? Parce qu’il est communément admis qu’on peut mentir aux sondages – eh oui ! Pourquoi (encore !)? Parce qu’on veut donner une bonne image de soi, parce qu’on craint de donner la mauvaise réponse ou tout simplement parce qu’on a l’impression de répondre à une entreprise qui veut augmenter son CA plutôt qu’à une personne qui peut nous aider à résoudre nos problématiques + concrétiser nos aspirations.
La vraie question pour réussir sa com par mail
La vraie question est donc celle-ci : s’abonner à vos mails, qu’est-ce que ça va apporter concrètement à votre lecteur ? À votre client ? Qu’est-ce que ça va changer concrètement dans sa vie de tous les jours ? Qu’allez-vous lui envoyer ? Ne répondez pas « mes articles et mes actualités ! ». Qu’est-ce qu’il va en faire du contenu que vous lui envoyez ? Qu’est-ce que ça va lui permettre de résoudre, d’accomplir, compte tenu de ce qu’il y a sur sa liste des choses à faire, de ce qu’il n’arrive pas à faire seul ?
Envoyer des mails efficaces qui donnent envie de cliquer, lire, commenter, répondre, partager, ça passe par des templates et des formules qui nous évitent de réinventer la roue, mais ça passe d’abord, et à parts égales par une bonne connaissance des pensées de vos clients.
3 conseils pour finir :
Un lecteur, un client vous laisse son mail en échange d’une promesse, laquelle ? Formulez-la en termes d’avantages clients, avec leurs mots à eux (voir les exemples au-dessus !).
Maintenant, écrivez au singulier : vu que chacun est seul à vous lire devant son écran, écrivez au singulier (tutoiement ou vouvoiement selon la relation commerciale qui vous correspond le mieux), pas de « bonjour à tous ! » et autres formules s’adressant à un groupe.
Laissez tomber les newsletters : envoyez régulièrement des mails aux personnes qui ont demandé à les recevoir, pour les inspirer, les guider, les détendre et bien sûr, leur proposer vos produits et services !